Les diamants de conflits, parfois aussi nommés « diamants de sang », sont des diamants issus du continent africain, et qui alimentent les nombreuses guerres livrées par des rebelles aux gouvernements. Extraits de mines localisées dans des zones où la guerre fait rage, ces diamants sont vendus en toute illégalité et en toute clandestinité, afin de fournir en armes et en munitions les groupes armés qui les exploitent.
Le commerce diamantaire mondial est dominé par de grandes multinationales, comme la société sud-africaine De Beers. En 2000, la part des diamants dans le négoce diamantaire mondial considérés comme issus de la contrebande et des conflits africains était estimée entre 4% et 15%. Le fait que ces diamants servent à armer des groupes rebelles ne fait que rajouter à la situation instable des zones diamantifères. Néanmoins, des conflits comme celui de la Sierra Leone sont pour la plupart terminés depuis 2003.